L’Aire Communautaire de Conservation de Biodiversité de Dévé, située dans le sud-ouest du Bénin est un écosystème particulier qui abrite, entre autres espèces animales, le Pangolin.

Cette espèce animale est le mammifère le plus braconné au monde. De ce fait, il est une espèce mondialement protégée parce que vulnérable selon la classification de l’UICN.

La forêt marécageuse est l’habitat privilégié de ce mammifère d’exception. Ce type de forêts est assez méconnu par les riverains et les usagers qui en ignorent les bienfaits et l’intérêt. Le site est l’une des rares forêts marécageuses de grande superficie en un seul tenant dans la partie sud-ouest du Bénin. Cette forêt résiste tant bien que mal à la pression anthropique, et constitue une base arrière importante pour plusieurs espèces rares, endémiques ou en danger, dont le Pangolin. 

Contribuer à la protection du Pangolin contre le braconnage

Fort de l’intérêt de cette forêt marécageuse, sa préservation assure la protection des espèces animales qui y vivent, dont le Pangolin. Cette espèce fait l’objet, de ce point de vue, d’une espèce particulièrement surveillée du fait notamment du braconnage mondial dont il est souvent l’objet, braconnage qui n’épargne pas le Bénin. 

Des écailles de Pangolin ont été plusieurs fois déjà découvertes et récupérées à l’aéroport de Cotonou en provenance notamment du Sud-ouest du pays (région de la réserve).

Il existe aussi un braconnage local qui consiste à la capture du pangolin pour des fins alimentaires Leur viande étant réputée de bonne qualité. Ainsi, l’une des activités qui menacent directement leur extinction est la chasse.

A cela s’ajoutent d’autres activités telles que l’exploitation des espèces végétales de la réserve, mettant ainsi en péril leur habitat. 

Votre séjour va contribuer à un suivi écologique.

Vous allez opérer des inventaires des espèces dans la réserve, incluant évidemment le Pangolin. Cela pour connaître l’espèce PANGOLIN, son régime alimentaire, son mode et cycle de vie, sa répartition et les risques de sa disparition dans l’écosystème de la réserve. Plusieurs activités vont permettre de répondre à ces besoins.

Objectifs :

Réaliser un inventaire de la biodiversité (flore et faune) dans la réserve et d’identifier les menaces qui pèsent sur la préservation de l’habitat des espèces animales, notamment le pangolin. 

Méthode utilisée 

Relevé de terrain sur les indicateurs de présence et vie de diverses espèces animales dans la réserve.Focus sur les indicateurs du pangolin.

Entretien avec les riverains de la réserve sur les pressions anthropiques qui pèsent sur la réserve et les règles de gestion mise en place.

Formation sur l’utilisation des outils et méthode de terrain

Se préparer à l’utilisation des outils comme le transect, la caméra trappe, les jumelles, la détection des traces des animaux au sol, la détection du cri des animaux.

Collecte de données dans la réserve

Observer le mouvement des animaux à l’aide des jumelles

Repérer les traces des animaux au sol : passages, crottes etc.

Identifier et reconnaître les cris des animaux  .

Placez des caméras trappes

Collaborer avec les chasseurs pour la collecte des données

Cartographier et quantifier les indicateurs obtenus

Analyser les résultats par rapport aux états antérieurs.

Communication

Participer à des émissions sur des radios locales pour communiquer sur les fonctions écologiques de la réserve

 .

Jumelles, bottes, GPS, caméras trappes, coupe coupe, fiche d’identification de la faune et de la flore, ordinateurs.

Faune, flore, biodiversité, écosystème, espèces protégées, espèces menacées, vulnérabilité, pression anthropique,  fragmentation de l’habitat, préservation, protection, développement durable, suivi animal, transect, etc.

• Une première restitution en présentiel devant la communauté des riverains, des usagers, des élus locaux et communaux de la ville de Dogbo et de Lokossa (ville chef lieu du département). 
• Une deuxième  restitution :  rédaction et la diffusion d’articles dans la presse écrite locale, nationale ainsi que la participation à des émissions environnementales dans les médias locaux et nationaux
• Une troisième  restitution : communication des résultats aux partenaires  scientifiques partenaires de la réserve.

Les week-ends  vont servir :

Aux activités de loisirs

• Visite des galeries souterraines dites des hommes à queue à Dogbo. C’est une galerie mythique. Elle repose sur l’idée que par le passé, des hommes venaient de ces trous pour animer le marché de Dogbo. Ces hommes auraient de longue queue qui leur permettaient de rester connectés aux galeries en dépit des longues distances (afin de reconnaître le chemin du retour) devant les conduire au marché.
• Soirée de contes dans le village de Dévé;
• Visite et baignades au lac Togbadji, abritant des hippopotames, 
• Soirées jeux de sociétés
• Visite des artisans utilisateurs du raphia
• Achat d’objets de souvenirs :  domino, bracelets, tissu, chaussures, tam tam etc.)

Aux activités socio communautaires

• Campagne de reboisement de la réserve, soutien et apprentissage à la fabrication de fromage de soja, de boisson locale etc.).

Petit déjeuner et Déjeuner sur le terrain ou en centre ville.

Activités de loisir, de découverte, sportives et culturelles, sociocommunautaires..

Sortie de terrain avec l’animateur local.

Réunion périodique avec l’équipe de l’ONG

Retour à Cotonou :

• Balade et achat d’objets de souvenir
• Départ  pour l’aéroport pour embarquement